La condition, un drame historique signé Jérôme Bonnell
Le réalisateur Jérôme Bonnell, connu pour son regard délicat sur les sentiments et les rapports humains, revient en 2025 avec un drame historique tout en nuances. Avec une durée de 1h43, le film s’annonce comme une œuvre subtile, intime et profondément humaine.
Un casting d’exception
Autour de cette histoire sensible, Jérôme Bonnell réunit trois acteurs parmi les plus prometteurs de leur génération :
- Swann Arlaud, toujours remarquable dans les rôles à forte intensité émotionnelle
- Galatea Bellugi, dont la présence à l’écran allie fragilité et puissance
- Louise Chevillotte, lumineuse et troublante, parfaite pour les rôles complexes
Cette distribution porte avec finesse un récit situé au début du XXᵉ siècle, où les apparences et les conventions sociales régissent encore tout.
Une rencontre entre deux mondes
Nous sommes en 1908.
Céleste, une jeune bonne, travaille chez Victoire et André, dans une maison bourgeoise où les règles sont strictes et les non-dits omniprésents.
Le film raconte l’histoire de Céleste, celle de sa loyauté, de ses tâches silencieuses, de sa position effacée dans une société où elle n’existe qu’à travers le regard des autres.
Mais c’est aussi l’histoire de Victoire, une épouse modèle… ou plutôt, une femme qui tente désespérément de le devenir, sans jamais y parvenir.
Entre ces deux femmes que tout sépare : origine sociale, statut, éducation, se forge pourtant une relation rare. Une complicité fragile, presque interdite, qui vient fissurer les murs rigides de leur époque.
Le film explore avec pudeur la proximité forcée, l’intimité non choisie, et les liens inattendus qui peuvent naître dans l’ombre des grandes maisons bourgeoises.


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