La 9ème édition du FUP a lieu du 13 au 25 mai 2024 au théâtre de Bobino, avec cinq magnifiques soirées dans lesquelles se produiront plus de 30 artistes ! Ce festival a réuni plus de 100 000 spectateurs et 500 artistes, dont des humoristes connus et des nouveaux talents qui se partageront la scène.
Ce lundi 13 mai, jour de lancement du FUP 2024, c’est le talentueux Gad Elmaleh avec son humour familial et ses amis qui ont inauguré la soirée. Ses invités furent : Hakim Jemili, Alexandra Roth, Harold Barbé et Nordine Ganso. De jeunes artistes prometteurs qui ont leur propre univers. Gad reste fidèle à lui-même et nous fera mourir de rire. La fin du spectacle fut originale car Gad a demandé aux spectateurs s’ils avaient des questions, s’en est suivie une belle interaction avec la salle. Et la soirée fut couronnée par les applaudissements enthousiastes du public.
La soirée suivante se déroulera le 16 mai et est intitulée « stand-up ». Elle sera animée par Laurie Peret ayant récemment joué son spectacle « À bientôt, quelque part ». Les artistes présents seront : Anne Boissard, Youssoupha Diaby, Emy, Umut Köker, Rodrigue, ou encore Pierre Thevenoux.
Puis le 17 mai il s’agit de l’humour franco-algérien qui sera proposé. Le maître de cérémonie sera Farid Chamekh. Puis se succéderont Kamel Abdat, Flora Amara, Lilia Benchabane, Adel Fugazi, Imen Lahmar, Ayoub Marceau, Nash et Ahmed Sparrow.
Le 24 mai ce sera la soirée exceptionnelle réservée aux jeunes talents de la scène humoristique… Elle sera animée par John Sulo.
L’occasion pour les spectateurs, qui pourront remettre un prix du public et découvrir l’humour d’Ayrton, Anne Cahen, Quentin Friburger, Ethan Lallouz, Simon Pintault, Hélène Sido, et Thomas SII.
D’ailleurs, ce Prix a permis de découvrir de nombreux talents dont Paul Mirabel qui est sorti gagnant en 2019.
La clôture du FUP se fera le 25 mai, avec la présence mémorable de Pierre Richard. L’acteur qui fait partie des grands humoristes français viendra présenter son seul-en-scène : « Je suis là mais je ne suis pas là ». Dans le but de prouver une fois pour toutes qu’il n’est pas « distraitet mettre ainsi enfin un terme à un demi-siècle de malentendu. »
Depuis plusieurs années maintenant, Gad Elmaleh est devenu un incontournable de la scène humoristique française. Son talent et sa capacité à faire rire le public ont été une nouvelle fois mis en avant lors de ce festival.
Le public a été conquis par son humour décalé, ses anecdotes hilarantes et sa capacité à se moquer de lui-même avec autodérision. Les spectateurs ont ri aux éclats devant ses sketches inédits et ses improvisations.
Mais Gad Elmaleh n’était pas le seul à briller lors de ce festival. De nombreux autres humoristes se sont succédé sur scène pour offrir au public des moments inoubliables. Des talents émergents aux artistes confirmés, tous ont su apporter leur touche d’humour et de légèreté à cet événement.
Le festival d’humour de Paris à Bobino est une véritable bouffée d’air frais. Il permet aux spectateurs de s’évader le temps d’une soirée.
N’attendez plus, réservez dés à présent vos places pour passer un bon moment !
Il s’appelle Alexandre, Ricardo ou Daniel. Il se dit chirurgien ou ingénieur, argentin ou brésilien. Il vit avec quatre femmes en même temps, adaptant à chacune son récit et même ses traits de caractère. Enquête à la première personne, avec l’aide d’un détective privé, sur un imposteur aux mille vies imaginaires.
Ce documentaire fascinant réalisé par Sonia Kronlund, explore la vie et les multiples identités d’un individu. Un film captivant nous plonge dans l’univers complexe d’un homme qui a réussi à se faire passer pour différentes personnes à travers le monde.
Sonia Kronlund nous offre un regard intime sur les motivations et les conséquences de cette incroyable capacité de transformation. À travers des interviews et des images d’archives, le documentaire nous invite à réfléchir sur la nature de l’identité et de la vérité.
« L’homme aux mille visages » est une œuvre puissante qui soulève des questions essentielles sur la perception de soi et des autres.
Sonia Kronlund de France Culture a réalisé ce documentaire dans une portée risquée et osée à la suite du récit d’une amie d’une proche maltraitée. Elle décide de s’intéresser à ce portrait de personnage comme celui d’un baratineur afghan qui a fait 120 films sans savoir ni lire, ni écrire.
Cet univers de faiseurs de rêves la fascine inscrivant les personnages obscurs obsédant avec l’idée de parler de quelque chose de grave de manière légère et grave à la fois, restant un film subjectif.
Le visiteur est invité à déambuler à travers 130 artistes et 200 œuvres orchestrées dans un schéma chronologique et historique regorgeant d’une riche collection de tableaux, miniatures,sculptures, poésies et bijoux…
Différents volets structurent l’exposition entre renaissance culturelle arabe et influence occidentale, un adieu à l’orientalisme avec les avant-garde et contre attaque à l’épreuve des premières dépendances puis la décolonisation d’un art moderne entre local et global à l’épreuve des deuxième dépendances et enfin l’art en lutte de la cause palestinienne à l’apocalypse arabe et l’exil en témoignage.
Vous pourrez parcourir avec ravissement les œuvres de Sharif Abboud, Baya, Ahmed Cherkaoui, Khalil Gibran, Omar Racim…
Ce ballet tragique est chorégraphié par Kenneth MacMillan. Il y est question de la pauvreté de Manon qui rêve d’y échapper pour une vie luxueuse. Un duo de danseurs qui relate de par ses enchaînements l’analyse du fonctionnement du raisonnement humain et de ses désirs. Une expérience forte en émotions !
Extrait de l’oeuvre de l’Abbé Prévost,Manon,est retranscrite par un magistral ballet au Royal Opéra House de Londres et retransmis dans quelques cinémas parisiens, le coup de coeur de cette nouvelle année 2024 à Paris, bon plan pour la St Valentin à Paris.
Chorégraphie Kenneth MacmillanMusique Jules MassenetOrchestration Martin YatesDécorateur Nicholas GeorgiadisConcepteur-éclairagiste Jacopo PantaniChef d’orchestre Koen Kessels
Ce documentaire retrace la vie de l’actrice Hiam Abbass. Elle la raconte à sa fille Lina, qui est la réalisatrice du film. Il est question d’une quête de liberté et en même temps d’un déracinement. Hiam a quitté son village et sa famille pour embrasser sa carrière d’actrice à Paris. Elle va à l’encontre des traditions et brave l’interdit car elle dit : « étouffer».
C’est en France que naîtra sa fille Lina, qui connaît ses origines et sa famille car sa mère l’y emmène régulièrement surtout quand elle était petite.
On peut ainsi découvrir la culture palestinienne dont les deux femmes sont originaires. On y voit plusieurs générations de femmes : de l’arrière grand-mère de Lina à sa mère.
Une partie du film sera filmée par une caméra amateur, avec la date en bas à gauche, ce qui nous donnera l’impression que l’on rentre vraiment dans la vie de cette famille attachante et peu commune.
Le rôle de Hiam Abass révèle une femme à la fois forte et fragile, attachée à la famille et à ses origines mais aussi assoiffée d’un désir d’envol vers un ailleurs. Elle reste cohérente dans le choix de ses rôles cinématographiques avec la fiancée de Syrie, Gaza, mon amour, A mon âge, je me cache pour pleurer ou les citronniers.
C’est le deuil de son passé qui est révélé dans ce portrait mais aussi celui de Tibériade.
Ce documentaire caractérise cette ambivalence entre le tiraillement d’un enracinement ancré par une culture familiale joyeuse, les emprunts de la merveilleuse poésie de la langue arabe et un étouffement de règles et non-dits qui seraient peut-être liés à n’importe quelle culture.
Ce film a reçu le Prix Guerison -Documentaire au Festival BFI du film de Londres en 2023.
Nawal, jeune trentenaire maman d’une petite fille, Noura vit en Jordanie.
Elle perd son mari et se retrouve face à un beau frère qui souhaite dilapider son héritage : son appartement, sa voiture, voire ses biens et même sa fille.
C’est alors qu’elle mène plusieurs combats : celui d’une femme dans une société régit par des dominants, celui d’une mère qui a des droits, et celui d’un modèle d’espoir.
Ce Film est aussi émouvant que réaliste. Le réalisateur a réussi à retranscrire au travers de la symboliques du grillage ou des oeufs, le rapport à l’enfermement dans un système qui ne déroge pas au poids des assujettissements injustes et d’un harcèlement de charognards qui veulent la dilapider.
L’actrice interprète avec brio le rôle de cette femme croyante, qui n’a pour seul but que de protéger son foyer et garder son dû. La crainte que l’étau ne se resserre sur elle à chaque instant est omniprésent. C’est dans cet état de veille entre survie et interrogation, remise en question….mais aussi entre honneur et espoir d’une liberté féminine indépendante. Elle pourrait trouver aide dans certaines mains tendues, mais sa fierté la poursuit.
Le rôle de Noura, la fille de Nawal n’est pas anodin, elle lui fait comprendre qu’elle n’a pas à avoir peur.
Entre foi et devoir, principe et révolte, courage et désillusion, c’est une course contre la montre mais aussi contre le pouvoir de quelques hommes qui souhaitent manipuler les règles.
Est-ce que ce serait pareil si elle avait un fils?…..
Sortie en salle le 6 mars 2024
JORDANIE / FRANCE / ARABIE SAOUDITE / QATAR 2023 1H56 VO ARABE
PRODUCTION
Rula Nasser
Aseel Abu Ayyash
Yousef Abed Alnabi
Raphaël Alexandre
Nicolas Leprêtre
SCÉNARIO
Amjad Al Rasheed
Rula Nasser
Delphine Agut
INTERPRÈTES
Mouna Hawa
Haitham Omari
Yumna Marwan
Salwa Nakkara
Mohammad Al Jizawi
Eslam Al-Awadi
Celina Rabab’a
Sereen Hulailhel
PRIX
Grand Rail d’Or du long métrage au Festival de Cannes 2023
Prix à la Diffusion de la Fondation Gan dans le cadre de laSemaine de la Critique 2022.
Prix de la Meilleure actriceet Prix du Jury au Rotterdam Arab Film Festival
Prix du Grand Jury et le Prix du Jury des Femmes au Festival Paysages de cinéastes de Châtenay-Malabry
Prix de la meilleure performance aux Asian Pacific Screen Awards
Prix de la Meilleure actrice au Festival de Thessalonique
Prix du Meilleur premier film au Festival Camerimage Pologne
Dans un village de pêcheurs galicien, Ramona est ouvrière. Son usine est rachetée et les salaires sont à la baisse. Quand Ramona se rebelle contre cette ultime humiliation, elle est licenciée sur-le-champ. Prête à tout pour garantir l’avenir de sa fille, elle enchaîne alors les petits boulots à un rythme effréné… mais jusqu’à quand
C’est le portrait d’une femme espagnole (Galice) en pleine précarité qui se bat chaque jour en cumulant une kyrielle d’emplois pour payer les études de sa fille.
Malgré son caractère de dure à cuire et de femme forte, elle se laisse engrainer dans une relation toxique avec son mari.
Ramona, femme de courage et de caractère, elle s’use la santé dans une spirale effrénée de course intrépide contre ces difficultés pécunières et humaines.
Le spectateur reste attaché à ce personnage que l’on voudrait aider à s’en sortir, à s’accomplir et à réussir.
Le réalisateur parvient à rendre honneur à ces femmes braves et courageuses à la merci de personne et également à mettre en valeur l’interprétation dithyrambique de l’actrice !
Ce film est une pépite humaine et sociale de ces femmes qui se battent en quête de liberté.
Yurt, que l’on peut traduire en Français par « pensionnat religieux ». En effet, c’est à cet endroit que se déroule la majorité de l’histoire. Le réalisateur nous permet de découvrir cet univers, en nous montrant son côté obscur. Il est filmé d’abord en noir et blanc pour montrer le coté tranché du lieu sans nuance, avec la dualité de la confrontation du bien et du mal.
Il effectue une analyse de la société turque à travers son expérience puisqu’il a passé 5 ans dans ce type de pensionnat. Nous passons de l’ombre à la lumière tout au long du film grâce au héros principal qui se construit et essaye de comprendre le monde et de choisir quel chemin lui convient. L’adolescent de 14 ans est issu d’une famille aisée et va se lier d’amitié avec un camarade sans le sou qui nous montre 2 façons différentes de concevoir le monde. Le personnage du père a beaucoup d’influence et force son fils à rester dans ce pensionnat.
Le choix de la musique a été très réfléchi et permet de suivre les personnages et leur évolution tout au long de leur voyage. Le réalisateur a fait un choix orienté par le côté cyclique des actions.
Un film esthétique et troublant qui fait réfléchir.
Titre : Yurt
Réalisateur : Nehir Tuna
Acteurs : Doğa Karakaş, Can Bartu Aslan, Ozan Çelik, Tansu Biçer
Iris Van Herpen s’empare du Musée des Arts décoratifs pour présenter une exposition immersive et sensoriellefantastique en plein coeur de Paris.
Dés notre arrivée, nous sommes plongés dans un univers aquatique et cosmique entre coquillages, idées d’aquariums….on avance de salles en salles au sons de l’atmosphère dont on s’imprègne pas à pas.
Les robes de l’artiste sont aussi impressionnantes que fantastiques par le travail aussi minutieux que perfectionniste et étudié avec un souci du détail exceptionnel !
Nous découvrons ses croquis, sa technique, ses matières en 3D et même des extraits de ses défilés de mode.
Née dans les années 80 aux Pays bas, Iris Van Herpen est une artiste, styliste, créatrice et innovatrice dans cette modélisation de robes aussi magnifiques qu’esthétiques. On a qu’une envie : essayer chacune d’entre elles qu’ont également portées : Bjork, Beyonce, …
L’exposition à découvrir en 2024 de toute urgence par sa beauté, son installation, son originalité et le travail conséquent de cette créatrice à saluer !
“Pour préparer son nouveau rôle, une actrice célèbre vient rencontrer celle qu’elle va incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt.”
Todd Haynes parvient à réaliser un mélodrame déconcertant avec de brillantes actrices d’exception : Natalie Portman, célèbre avec Black Swan et Julianne Moore, récompensée par de nombreux prix dans Still Alice.
Thriller psychologique intimiste, ce drame traduit le psyché d’une mise en abyme d’ne famille aux simulacres idylliques qui est disséquée au fur et à mesure, révélant la perversion, la manipulation et les sombres traumatismes qui l’habite.
La chirurgie cinématographie tranchante et incisive ponctuée par une musique d’atmosphère d‘unheimlich (inquiétante étrangeté) tente de pénétrer dans le caractère glauque de ce triangle de personnages : Gracie, Elizabeth et Joe. Avec ces symboles animaliers : le papillon, le serpent, le gibier…le réalisateur véhicule des messages dérangeants dans ces eaux troubles et énigmatiques.
Golden Globes 2024 :
–Meilleur film musical ou comédie
–Meilleure actrice dans un film musical ou comédie pour Natalie Portman
–Meilleur acteur dans un second rôle pour Charles Melton
–Meilleure actrice dans un second rôle pour Julianne Moore
Sortie le 24 janvier 2024
Genre : Drame
Durée : 1h 57
De Todd Haynes
Par Samy Burch
Avec Natalie Portman, Juliane Moore, Charles Melton, …
Qu’est ce que le bonheur ? N’est-ce pas de voir le vrai, de faire le beau et d’apprécier le bon ?
C’est l’histoire du personnage de ce film.
Complètement étanche aux dictats de notre époque, chaque moment de sa vie est plein d’amour, d’attention et d’humilité. Son enracinement et sa sincérité nous touchent autant qu’ils nous déroutent.
Le rythme du film, lent, nous permet d’observer les détails de chaque moment et d’être en empathie avec ce personnage si commun en apparence et si particulier en réalité.
Ce film, profond et réaliste, est l’antonyme exact des blockbusters hollywoodiens, il suscite une forme d’évasion différente adaptée à ceux qui regardent eux aussi la lune ou qui y aspirent.
J’espère que ce texte, décalé lui aussi, vous aura permis de faire votre choix quant à ce film.
Ce film documentaire retrace la façon qu’a Oury Milshtein, le réalisateur et acteur, de voir sa vie et son entourage.
Nous pouvons assister à des scènes émouvantes, sur un fond triste car il n’est pas question que de mariage. En effet, c’est cette fête que le réalisateur veut prendre comme début d’un tout.
En se mariant avec la fille d’Enrico Macias, Oury pense que sa vie va prendre une toute nouvelle voie. Il considère que tous les éléments ultérieurs sont la conséquence de cette union. Puis tout s’enchaîne, ses mariages et ses divorces, les naissances de ses enfants et la mort traumatisante de sa fille.
On apprend aussi qu’il a été suivi par un psychologue depuis de longues années. Même après la mort de son thérapeute, il continue ses séances devant sa tombe.
On cerne ainsi l’état d’esprit du personnage principal qui essaye de remettre de l’ordre dans ces mémoires.
En regardant ce film, vous passerez du sourire aux larmes, malgré la façon de filmer qui ressemble parfois aux vidéos amateurs que beaucoup de familles ont dans leurs archives.
C’est en plein coeur de Paris, qu’a ouvert en Septembre 2023, un espace game en réalité virtuelle où vous êtes les acteurs de votre propre film.
« En 2360, des scientifiques ont disparu sur la base spatiale de Ganymède, une lune de Jupiter. Votre mission, constituer des équipes de 2, 3 et 4 personnes, et les retrouver. L’aventure navigue entre phases d’enquêtes, d’actions et de spectacles pour le bonheur de tous, à partir de 13 ans. Équipés d’un casque de VR, manettes, veste haptique et d’une simulation chaleur/vent, sauvez l’humanité de menaces encore non identifiées ! »
Qui n’a jamais rêvé de remonter le temps pour voir Paris à la belle époque ? Voulez-vous être immergé virtuellement à la fin du XIXème siècle ? Vous pourrez tourner la tête dans tous les sens pour mieux voir ce qui vous entourent. Vous serez guidé le long de ce parcours très instructif. Vous découvrirez la tour Eiffel sous un angle différent de celui d’aujourd’hui.
Comment se déroule la visite ?
La visite a une durée d’une heure. Vous serez encadrés tout le long par un guide professionnel. Et votre groupe sera constitué d’une dizaine de personnes seulement. Les visites sont ouvertes à partir de 8 ans et plus.
Elles commencent à Ecole militaire. Un casque de réalité virtuelle est d’abord distribué à chacun des visiteurs. Munis de ce précieux outil, il sera possible de mieux s’immerger dans les lieux et ceux à 360 degrés à la ronde. Une partie de la visite se fera sans casque et une autre avec.
Ensuite vous arriverez sur le Champ- de-Mars où le guide proposera de mettre le fameux casque à des arrêts bien définis. Les visiteurs sont alors projetés à la fin du XIXème siècle. Vous assisterez, notamment, à la construction de la Tour Eiffel et à la période de l’histoire qui a fait naître douloureusement cette tour qui est devenue la plus connue de France et dans le monde entier !
Une page de l’histoire de France :
Parmi les précieuses informations que vous allez apprendre, vous découvrirez, pour certains d’entre vous, que la fantastique Tour Eiffel fût ouverte au public en 1889. En effet, c’est cette année là que, pour la première fois, le public a pu y déambuler lors de l’Exposition Universelle. Durant cette période on appelait ce chef d’œuvre architectural : « la Tour de fer de 300 mètres ». Une hauteur considérée comme gigantesque en ce temps-là.
Les prouesses techniques considérables réalisées pour effectuer sa construction vous seront expliquées. Vous pourrez aussi voir le patrimoine de la capitale qui entourait la dame de fer. Même Gustave Eiffel vous apparaîtra !
Les monuments construits à l’occasion de l’exposition universelle devaient être éphémères et détruits une fois que l’exposition était terminée. De plus, cette fameuse tour était très décriée à l’époque. Sa hauteur était dérangeante pour la majorité des Français, ainsi que l’usage du métal pour sa fabrication qui n’était pas considérée comme noble. Il y eu beaucoup de suspense pour savoir si le monument qui symbolisera Paris et même la France sera prêt à temps, à cause des retards occasionnés notamment par toutes ses plaintes. Mais heureusement, sa construction fût terminée juste à temps.
À vous de vivre cette expérience unique qui restera gravée dans vos mémoires.
