À Paris, l’exposition « Le monde selon l’IA » au Jeu de Paume invite les visiteurs à plonger dans l’univers fascinant de l’intelligence artificielle. Cette exposition, qui se tient jusqu’à la fin de l’année, met en lumière le rôle fondamental des humains et des matières dans la création de ces technologies. En effet, sans l’ingéniosité humaine, l’IA ne serait qu’une abstraction.
L’exposition rappelle également que des inspirations chez Raymond Queneau ou encore d’une américaine dans les années 60, avec son projet DOCTOR, avec l’idée d’une machine capable de simuler une conversation humaine. Aujourd’hui, des outils comme ChatGPT incarnent cette vision, permettant des échanges fluides et naturels entre l’homme et la machine.
Les visiteurs peuvent également découvrir comment l’IA génère des images à partir de simples prompts ou crée des films, transformant ainsi notre rapport à la créativité. Cette capacité à produire des œuvres d’art soulève des questions essentielles : est-ce une innovation qui enrichit notre culture ou une menace pour l’authenticité artistique ?
L’exposition encourage chacun à se forger sa propre opinion sur ces enjeux. En confrontant les œuvres générées par l’IA à celles créées par des artistes humains, elle souligne l’importance de la matière et de l’émotion dans le processus créatif. « Le monde selon l’IA » n’est pas seulement une exploration technologique, mais un véritable appel à la réflexion sur notre avenir commun avec ces machines intelligentes. En fin de compte, l’innovation peut être à la fois fascinante et inquiétante, et il appartient à chacun de naviguer dans cette nouvelle réalité.
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